4. Soyez responsable avec votre entraînement. N’innovez pas
Nous ne nous lassons jamais de répéter qu’un marathon exige une préparation importante. Avant de commencer cette préparation spécifique de 3 mois, vous devriez être capable de courir 20 kilomètres d’une course. Si vous n’en êtes pas encore là, vous devriez peut-être envisager le marathon à un autre moment, lorsque vous aurez contrôlé le demi-marathon.
La première semaine d’entraînement spécifique, vous ne devez pas augmenter les kilomètres hebdomadaires des dernières semaines de plus de 10%.
De même, les augmentations de kilométrage entre les semaines ne devraient pas dépasser 10 %. Nous vous rappelons qu’il s’agit d’une formation progressive.
Il comprend des pauses et des jours de récupération, surtout après des journées intenses. Le surentraînement n’entraîne que des blessures.
C’est aussi le moment de faire toutes sortes de tests. Tennis, t-shirts, gels, chaussettes…. toute nouveauté pendant l’épreuve peut ruiner tous vos efforts. Maintenant vous avez 3 mois pour essayer tout ce que vous voulez pour le marathon.
5. Écoutez et prenez soin de votre corps

Toujours et toujours : Listen you body: Stay healthy!
Introduisez des séances d’étirements dans votre préparation pour le marathon. Il n’est pas seulement important de renforcer vos jambes ; des exercices simples tels que des squats ou des abdos qui renforcent votre tronc et vos fesses amélioreront également vos performances.
Si pendant ces 3 mois vous ressentez une gêne ou vous ne vous sentez pas bien, il est important de freiner un peu ou même de vous arrêter pour quelques jours. Si malgré tout vous ne vous améliorez pas, confiez vous le plus vite possible à un professionnel. Même si vous pensez que vous perdez du temps, à long terme, vous allez le gagner.
Si vous ne vous sentez pas bien pendant la course, recherchez l’aide d’un médecin ou d’un volontaire et vous serez immédiatement assisté. Il est important de connaître votre corps pour savoir quand une chose ne va pas bien. N’attendez pas de ne pas pouvoir réagir pour vous arrêter. Faites attention aux derniers kilomètres, l’effort est maximum, les énergies sont au minimum et elles peuvent vous jouer un mauvais tour.
Ces recommandations simples peuvent se résumer en deux mots : le bon sens. Si votre style de vie est conforme à l’entraînement que vous faites, vous avez beaucoup gagné. Soyez responsable de votre préparation.
Nous voulons vous voir tous en pleine forme le 1 décembre dans notre ville !
Luis Cort est le responsable médecin du Marathon de Valence